En suivant l'exemple de leurs maîtres, qui par la transmission orale les ont invités dans cet univers, les deux musiciens recherchent à chaque instant l'intensité et la liberté, dans leurs interprétations comme dans l'improvisation.
En plus du rébétiko, le répertoire de Yalil puise dans différentes traditions, populaires ou savantes; les mélodies ayant fortement tendance à passer les frontières et à s'installer chez des musiciens ayant un fond culturel commun, celui des musiques modales et du système des maqams.
Adrienne Tschaenn : après des années en autodidacte à la flûte traversière sur des répertoires klezmer et balkaniques, elle commence l'étude du ney en 2013 et a la chance d’être élève de Iyad Haimour, qui lui transmet son art de la musique orientale.
Actuellement Adrienne joue aussi dans Oyoun, musiques d'Istanbul, Ganef, musiques klezmer, trio Yéram ( musique arménienne), duo Samovar ( compos et musiques de l'est réarrangées).
Vincent Bader : Multi-instrumentiste,formé initialement au piano classique, il se tourne vers l’accordéon-piano à 18 ans, tombe amoureux des musiques tziganes de Roumanie,et se passionne pour le klezmer… puis il apprend le violon et se forme par des stages et des cours avec David Brossier, Evgenios Voulgaris, Iyad Haimour, Amit Weisberger, Eleonore Fourniau.
Il multiplie les collaborations:
Pitsvinik, musique klezmer et autres histoires, et aussi Ganef , klezmer trad Zarzavat musique roumaine , La volière aux pianos, Kalarash, Oyoun trio, Duo Samovar... Et depuis quelques années se lance à son tour dans la transmission et la composition.