YALIL
YALIL rébétiko oriental
Un voyage dans la Grèce des bas-fonds des années 10 à 30... chansons de tavernes, des marginaux et des expulsés de Smyrne et d'Istanbul
Adrienne Tschaenn : ney et tambourin
Vincent Bader : chant, santouri et violon
L'association des flûtes ney et du santouri ( version grecque du cymbalum ) emmène une sélection de rebetikas vers un son très oriental .
Chansons populaires, ayant pour thèmes courants l'amour, souvent impossible, l'exil, la pauvreté, le vin, l'ivresse du hachich, la prison... reflets des préoccupations d'une époque où de nombreux grecs, chassés de Turquie et dépositaires d'une puissante culture musicale et poétique, rencontraient les musiciens des bas-fonds d'Athènes ou Thessalonique et créaient ce nouveau style, dit rebetiko, rebelle, antibourgeois, poignant.
Le répertoire de Yalil reprend quelques-unes de ces pépites mélodiques, des grands auteurs et interprètes de la grande époque du rébétiko : Roza Eskenazi, Panayotis Toundas, Kostas Roukounas, et tant d'autres...
Quelques pièces instrumentales, de compositeurs turcs, grecs ou arméniens, dans le style dit ottoman, viennent compléter le voyage, avec le violon et parfois le tambourin pour changer les timbres... et bien sûr quelques improviastions modales, taksim...